Blog : travail à temps partagé – En finir avec les idées reçues…

L’étude, initiée par l’ANDRH, le Portail du Temps Partagé, le CGPME et l’APEC, est le fruit de six mois de travail d’enquête mené par les étudiants de l’IGS-RH et les chercheurs du LISPE (Laboratoire Innovations Sociales et Performance d’Entreprise).

A l’heure où la société et les modes de vie évoluent ; où la flexibilité tend à apparaître comme une réponse possible à la crise économique et une solution au chômage, le travail à temps partagé constitue une alternative de plus en plus prisée par les entreprises et les travailleurs.

Fin 2014, la première étude nationale était lancée par l’ANDRH (Association nationale des DRH), en partenariat avec l’IGS-RH, Le Portail du temps partagé, la CGPME et l’APEC. Les résultats viennent d’être dévoilés.

Ceux-ci révèlent quelques surprises, en ce qu’elles positionnent le travail à temps partagé moins comme un emploi subi que comme un véritable choix de carrière !

Pourquoi choisit-on le temps partagé ? La raison principale qui motive ce choix est la « volonté d’exercer un métier passion » difficilement compatible avec un mode de travail conventionnel.

L’enquête nous apprend également que les entreprises ayant recours à cette solution le font majoritairement pour le recrutement de hautes compétences : cadres (44 %) …

Profil des travailleurs en temps partagé

60 % des travailleurs en temps partagé sont des femmes, 46 % ont entre 40 et 49 ans. 67 % sont situés en région (contre 33 % en Ile-de-France).

L’étude relève aussi que le fait de s’engager dans une activité à temps partagé est le fruit d’une évolution de carrière : 77 % des personnes en temps partagé déclarent avoir vécu un événement important dans leur vie professionnelle (licenciement, conflit…) les ayant mené au temps partagé.

Du côté des entreprises, les bénéfices qu’elles retirent du temps partagé sont l’apport de compétences (38 %), le fait de bénéficier de l’intervention d’un professionnel en fonction des besoins de l’entreprise (29 %) et la possibilité de collaborer avec des professionnels qu’elles n’auraient pas pu recruter autrement (25 %)

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